1948
1948
« L’Encrier de Fautrier ? Jean Paulhan aimait particulièrement cette
petite peinture. Il répétait sans cesse que cet encrier avait l’air d’une
locomotive. Pour un écrivain, quel symbole qu’un encrier ! Jean Paulhan se
méfiait des effigies. Il a sans cesse protesté que Goethe ne pouvait pas avoir
ressemblé à un melon, Montaigne à un rat, Léonard de Vinci à un
chrysanthème. Mais un encrier, qui est une locomotive, fait nécessairement
penser à Jean Paulhan ».
in : BERNE-JOFFROY André, « Préface Jean Paulhan à travers ses peintres », in : JEAN PAULHAN À TRAVERS SES
PEINTRES, catalogue d’exposition, Paris, Grand Palais, 1ier février au 15 avril 1974, Éditions des musées
nationaux, Paris, 1974, p. XXII.